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Analyse par Flux

Les flux de trésorerie

On classe les flux financiers de l’entreprise en quatre catégories :
les flux d’exploitation et les flux d’investissement d’une part, qui sont générés par l’activité de l’entreprise ;
les flux d’endettement et les flux des capitaux propres d’autre part, qui correspondent à son financement.

Le cycle d’exploitation se caractérise par un décalage entre les flux de trésorerie positifs et les flux négatifs du fait du rythme de production (variable selon l’activité) et de la politique commerciale (créances clients et dettes fournisseurs).

le Solde des flux des différents cycles d’exploitation en cours, l’Excédent de Trésorerie d’Exploitation (ETE) représente les flux de trésorerie générés par l’exploitation pour une période donnée : il est la différence
entre les recettes d’exploitation et les dépenses d’exploitation.

En termes de trésorerie, les dépenses d’investissement doivent modifier le cycle d’exploitation afin de générer ultérieurement des flux de recettes d’exploitation supérieurs. Elles ont pour vocation d’améliorer le cycle d’exploitation en lui permettant de dégager sur le long terme une rentabilité supérieure. Cette rentabilité n’est mesurable que sur plusieurs cycles d’exploitation, contrairement aux dépenses d’exploitation qui se rattachent à un seul cycle. L’investisseur renonce ainsi à une consommation immédiate pour bénéficier de flux supérieurs s’étalant sur plusieurs cycles d’exploitation.

La différence ETE dépenses d’investissement correspond aux flux de trésorerie disponibles (avant impôts) et constitue une notion importante en finance.

Si les flux de trésorerie disponibles sont négatifs, l'entreprise est confrontée à un besoin auquel elle fait face grâce à son cycle de financement : les capitaux propres et les ressources d’emprunt apportés par des investisseurs.

Si les flux de trésorerie disponibles sont positifs, l'entreprise les utilise pour rémunérer et/ou rembourser les investisseurs, voire se constituer une réserve de liquidités.

Parce que les capitaux propres courent le risque de l’entreprise, le niveau de leurs rémunération est aléatoire et dépend du succès de cette dernière. Lorsque l’entreprise complète son financement au moyen de capitaux d’emprunts, elle prend l’engagement de verser des flux de remboursements et de rémunérations
(frais financiers) aux prêteurs, indépendamment de la réussite de l’opération. L’endettement est donc une avance sur les flux d’exploitation générés par l’investissement et qui est garantie par les capitaux propres.

Les placements financiers dont la logique est différente de l’investissement doivent être considérés globalement avec l’endettement : on raisonnera donc toujours en endettement net (des placements financiers) et en charges financières nettes (des produits financiers).

je sais que c'est un peu dure mais essaye de lire et de relire pour comprendre.

en somme la structure du tableau des flux de trésorerie repose sur un classement fonctionnel
en trois parties

ce model a pour objet principale est de fournir les informations fiable sur l’origine des encaissements et
les décaissements, afin de facilité aux investisseurs aux préteurs et à tous les partenaires de l’entreprise l’évaluation de sa solvabilité .

Tableau des flux de trésorerie
(Directe simplifié)

Recettes d'exploitation
- Dépenses d'exploitation

= Excédent de Trésorerie d'Exploitation (ETE)

- Investissements
+ Cessions d'actifs

= Flux de trésorerie disponible avant impôt

- Charges financières nettes des produits financiers
- Charges exceptionnelles nettes des produits exceptionnels
- Impôt sur les sociétés
+ Augmentation de capital
- Dividendes versés

= Variation de l'endettement net

= Nouveaux emprunts bancaires ou financiers
- Remboursements d'emprunts
- Variation des placements financiers
- Variation du disponible